vendredi 23 septembre 2011

Deep blue sea

Bon d’accord, j’avoue, j’aime les films de requin. Pas juste les dents de la mer. Non les films de requins en général. Un nombre conséquent de mes répliques favorites s’y trouvent concentrées.
Prenez « Peur bleue » (Deep Blue Sea). Déjà un pitch énorme : sur une base nautique, une scientifique mène des expériences sur des requins afin de lutter contre je ne sais plus trop quelle maladie. Elle a en effet remarqué que, lorsqu’on les rendait plus intelligents, ces mammifères sécrétaient je ne sais quelle substance permettant de mettre au point un remède miracle. Problème : ces requins deviennent… « vraiment trop intelligents !» (à prononcer avec la voix de stentor des bandes-annonces). Lorsqu’une tempête survient, c’est l’occasion rêvée pour eux de prendre le contrôle de la base et d’en exterminer les occupants. Les raisons d’aimer ce film ? Tout d’abord, on y retrouve Samuel L. Jackson qui se fait becter de manière étonnante environ 20 minutes après le début des débats, comme si la production n’avait pas pu se l’offrir pour le film en entier. LL cool J est tout en sensibilité et en retenue dans le rôle du cuistot sympa qui adore son perroquet. Mais la grande force du film réside dans des dialogues ciselés. Ma réplique préférée : « Mais normalement les requins ne nagent pas à l’envers ! »

3 commentaires:

  1. Un chef d'oeuvre, c'était l'oraison qu'il méritait, Merci Monsieur... Ca y est, j'ai les larmes qui me montent aux yeux... Seule la magnifique phrase d'accroche du film Shark 3D "BIKINI BURGER PARTY" semble de dire que l'âge d'or n'est peut-être pas tout à fait révolu... Adios. Le Perroquet Black

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  2. Pour info, c’est un remède contre la maladie d’Alzheimer qu’essaie de trouver la mignonnette généticienne…miam. Il n’empêche que l’attaque mesquine du gros squale sur une sorte d’ « optimiste à voile » américain me fait penser à un certain Abyss ou autre farandole production nanar telle que « Les Gencives de la Mer »… C’est quand même Le film à regarder cul-sec chez soi en rentrant de boîte. Le film pourrait être chiant et ridicule. Hors, il n’en est rien. Enfin, si, il est quand même ridicule. Mais nullement chiant. La raison est peut-être l’humour de second degré rythmé en permanence. Ahahahah, la mort de Samuel L. Jackson est vraiment hilarante, comme l’accumulation sans vergogne des blagues potaches, des punchlines poussives du black de service.

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  3. Le plus fort dans cette histoire c'est quand-même qu'ils aient réussi à transformer les requins en mammifères... :p

    (bah comment ça j'ai pas tout compris ?)

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